jeudi 17 mars 2011

Les cinq questions


Pour avoir une prise sur le malaise ou le mal-a-dit qui nous affecte, pour pouvoir s'en guérir, il y a cinq questions que nous devons nous poser.

1) Depuis quand les symptômes sont-ils présents ?

2) Qu'est-ce que je vivais émotionnellement à ce moment ?

3) Ai-je déjà eu ces symptômes par le passé ?

4) À quoi sert la partie du corps touchée ?

5) Quel côté du corps est touché ?

Il est en effet primordial d'essayer de situer dans le temps l'apparition des premiers symptômes pour ensuite nous questionner sur ce que nous vivions à ce moment-là, dans les heures ou les jours précédents.

Il y a forcément eu un déclencheur quelconque, une situation, une interrelation qui nous a fait vivre une ex/motion, qui a fait en sorte que nous avons bloqué un mouvement, imprimé un ressenti. Ce mouvement arrêté, non-exprimé, est à l'origine du ralentissement énergétique manifesté par un symptôme, un accident ou un incident si banal soit-il comme de se cogner un orteil ou se couper un doigt.

Quelle ex/motion avons-nous vécu en rapport avec ce déclencheur ? De la peine ? De l'insatisfaction ? De l'envie ? De la frustration ? De la colère ? De l'impuissance ? De la peur ?

Quand nous identifions cette ex/motion, nous avons toute suite la solution… qui est d'aller vers son contraire, l'é/motion ! Il s'agit simplement de reconnaître notre ressenti et autant que possible, de l'exprimer. Ceci devrait nous permettre de relancer l'énergie, d'aller vers la joie, la satisfaction, le pardon et le lâcher prise, le détachement ou le courage.

Pas facile me direz vous ? Hé bien vous avez entièrement raison ! Il peut être difficile de changer, de se vivre de façon différente, en totale responsabilité. C'est en fait, une transformation majeure qui demande une grande capacité d'introspection et d'humilité, le courage de se remettre en question, de questionner ses croyances et de conscientiser ses patterns de vie.

Mais avons-nous d'autres choix ? Bien sûr, nous pouvons endurer le symptôme, soulager la douleur par la médication, nous faire opérer, accepter de vivre avec le mal-qui-dit, etc.

Éventuellement, avec la médication ou l'opération, nous pouvons même nous penser guéris ! Mais si la cause n'a pas été abordée, questionnée, le mal, l'ex/motion va se manifester de nouveau suite à un autre déclencheur du même genre et si nous faisons taire le symptôme (le saint homme), le mal va chercher à se dire encore et possiblement, se dire autrement. Il va peut-être se manifester sous une autre forme, dans une autre partie du corps, un autre organe, dans l'espoir que nous finirons par comprendre le message.

Le problème c'est qu'au fil du temps, quand le mal change de place, change de forme, il devient plus difficile encore de remonter à la source, de comprendre le message initial ! Heureusement il nous reste toujours la piste de l'élément auquel appartient la partie du corps ou l'organe touché et en identifiant l'élément, nous pouvons identifier l'ex/motion en cause.

Si d'aventure, le même problème se présentait à nouveau, nous pouvons nous poser la troisième question : Ai-je déjà eu ces mêmes symptômes ? Et si oui, qu'est-ce que je vivais à l'époque qui peut ressembler à ce que je vis maintenant ? Est-ce qu'il peut y avoir une similitude entre les déclencheurs ?

Il devrait être plus motivant, sans être nécessairement plus facile, de travailler à changer une façon d'être qui nous nuit systématiquement, surtout si nous identifions l'ex/motion responsable. La clé de la transformation se trouve certainement dans l'entrainement, une pratique quotidienne de la responsabilisation, de l'observation et de la vigilance.

Et maintenant, si la réponse est non, s'il s'agit d'un nouveau symptôme, nous revenons à la question 2 : Qu'est-ce que j'ai vécu dernièrement, qu'est-ce qui m'habitait à ce moment que je n'ai pas exprimé ?

À quoi sert cette partie du corps, cet organe, cette zone ? Cette question peut nous donner des pistes de solutions si nous n'arrivons pas à savoir quand le problème a réellement commencé ou à nous rappeler ce que nous vivions à ce moment.

Évidemment, il y a des parties du corps plus facile à décoder que d'autres, comme les oreilles qui servent à entendre, les yeux qui servent à voir, les jambes qui nous supportent et nous font avancer. Qu'est-ce que je ne veux pas ou ne peux pas entendre ou voir ? Qu'est-ce qui m'empêche d'aller de l'avant ?

Un problème d'estomac peut vouloir me dire la difficulté à digérer certains propos qui m'ont été adressés, une situation, une personne, moi-même, la vie en général peut-être. Un mal de tête peut vouloir me parler de la surchauffe du cerveau qui cherche une solution à un problème. Un mal d'épaules peut représenter la charge que je porte, etc., etc.

Je donnais précédemment l'exemple de se cogner un orteil ou de se couper un doigt, ce sont de petits incidents sans conséquences mais qui peuvent nous servir d'entrainement pour les plus gros problèmes. À quoi pensiez-vous quand l'incident s'est produit ? Quelle ex/motion vous habitait à ce moment ? À quel élément appartient ce doigt ou cet orteil ? L'élément vous donne l'ex/motion (blocage) qui a causé cet incident et sa polarité, l'é/motion (énergie en mouvement) qui amène la transformation.

Plus nous nous pratiquons à décoder tout ce qui nous arrive (malaises, accidents, incidents), plus nous prenons conscience que nous avons créé cette situation et donc que nous avons aussi le pouvoir d'en guérir et de créer des choses plus positives dans notre vie.

Voici un exemple cocasse qui démontre comment l'énergie doit toujours circuler et que si nous tentons de la bloquer, si nous n'exprimons pas l'ex/motion qui nous habite, c'est le corps qui va prendre la charge et qui va l'exprimer à sa façon.

Lors d'un atelier sur la compréhension de la maladie, j'interagissais avec une personne dont les symptômes s'étaient grandement atténués suite au décodage que nous en avions fait la semaine précédente. Cependant, elle ne donnait aucun crédit à sa prise de conscience, préférant mettre son amélioration sur le compte du temps qui passe. Je n'en laissai rien paraître mais intérieurement je me sentais un peu frustré de son attitude.

Ce soir là, il y avait un chien dans la salle de cours et il me mordillait gentiment le bout de la sandale depuis quelques minutes car tout en parlant, je l'agaçais avec mon pied. Hé bien, au moment où je commençais à crisper un peu à l'intérieur, au moment où la frustration (légère mais réelle) voulu s'installer, le chien décide de me mordre un orteil. Et il ne mord pas n'importe quel orteil, il mord le troisième, celui du Feu, celui des frustrations !!

J'aurais pu pester contre ce chien et même peut-être vouloir me venger en le frappant mais c'eut été une façon déresponsabilisée de réagir à mon ex/motion intérieure. Au contraire, loin de me fâcher après le chien,  j'ai tout de suite compris le message et j'ai instantanément lâché prise (é/motion Feu) sur cette frustration (ex-motion Feu). Je me suis mis à rire (mouvement Feu) de bon cœur tout en partageant cette expérience avec les participants.

Je vous encourage à vous pratiquer avec des petits incidents de ce genre, même si ce n'est rien de grave et surtout si ce n'est pas grave car il est beaucoup plus facile de comprendre et de réajuster des petits incidents que de gros mal-a-dit. Non seulement en se pratiquant ainsi nous cessons d'accumuler, d'imprimer, mais de cette façon, nous exerçons notre vigilance pour éviter un jour, des problèmes possiblement plus graves.

La dernière question sur le côté affecté par le malaise, l'accident ou l'incident, donne aussi plusieurs pistes de compréhension. (voir l'article sur les latéralités)

2 commentaires:

  1. Merci beaucoup pour vos articles qui nous amène vers une libération .
    Ann-Marie

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