jeudi 8 décembre 2011

Causes possibles et bénéfice secondaire du mal-à-dit


Causes possibles


Loin de moi l'idée de penser avoir réponse à toutes les causes de mal-a-dit! Il serait simpliste et réducteur de croire que tel ou tel mal-a-dit est toujours dû à une cause unique qui affirme l'équation entre cette cause et le problème.

Même si l'ex-motion* est presque toujours l'élément déclencheur dans les conditions aiguës, l'addition de plusieurs facteurs doit être envisagée, surtout dans les maladies chroniques et/ou dégénératives.

Plus nous pouvons émettre d'hypothèses, envisager des pistes de réflexion, plus nous avons de chances de comprendre ce qui nous arrive et de réajuster le tir. Dans cette optique, voici une liste non exhaustive de plusieurs possibilités pouvant conduire à un mal-a-dit.

*É/motion = énergie en mouvement
  Ex/motion = hors du mouvement


Karma

Les bouddhistes et autres adeptes des vies antérieures considèrent que ce qui nous arrive dans cette vie est la conséquence de ce que nous avons pu vivre dans une vie antérieure ou dans celle-ci. C'est en fait, la loi du retour !

Si, par exemple, nous nous nourrissons de malbouffe pendant des années, devrions-nous être surpris de souffrir éventuellement de problèmes de digestion, d'élimination, de prise de poids, etc. ? Vous admettrez avec moi cette logique de  cause à effet. 

Évidemment, cette cause possible de mal-a-dit (vie antérieure) semble un peu hors de portée ! La seule option dans ce cas semblerait être d'accepter avec détachement les épreuves auxquelles nous sommes confrontés et d'essayer, dans cette vie-ci, de devenir la meilleure personne possible.

Pour ce qui est de notre vie présente, il n'en tient qu'à nous de revisiter notre passé, d'identifier les erreurs commises et de faire ce qu'il faut pour corriger ce qui peut l'être.


Transgénérationnel

Une approche développée en Europe dans les années '70, la psycho généalogie, considère que ce qui s'est passé dans la lignée familiale peut se répercuter sur un ou l'autre individu de la descendance.

Un des ascendants pourrait avoir vécu un conflit et être décédé sans avoir trouvé de solution à celui-ci. Il transmet alors dans l'énergie, la tâche à un descendant ciblé de solutionner ce conflit. Le mal-a-dit étant l'expression de ce conflit non réglé.

Pas évident non plus de travailler sur cette cause à moins d'avoir toutes les informations pertinentes concernant notre généalogie !


Conception, vie intra-utérine et accouchement

Plusieurs perturbations peuvent survenir très tôt dans la vie du fœtus qui pendant 9 mois, se trouve en symbiose totale avec la mère.

-          Alimentation et hygiène de vie de la mère
-          Sons agressifs perçus dès les premières semaines de vie intra-utérine
-          Ex-motions vécues par la mère
-          Manque d'oxygène à la naissance
-          Accouchement provoqué, césarienne
-          Forceps
-          Enfant accueilli ou non
-          Séparation de la mère à la naissance

-          Etc., etc.


Même avant la période fœtale, plusieurs facteurs peuvent aussi influencer l'être en devenir.

-          Enfant désiré ou non,

-          … conçu pour souder ensemble un couple qui se désagrège

-          … conçu pour contrer une solitude

-          … conçu pour accomplir ce que nous n'avons pas accompli

-          Conséquence d'une agression

-          Etc., etc.


Hérédité

L'hérédité génétique joue probablement un rôle dans l'apparition de certains mal-a-dit mais nous pourrions aussi considérer l'aspect comportemental de cette transmission.

En effet, il est évident que pour les enfants, les parents sont des héros dont ils vont adopter la  façon de faire et d'être, pour leur ressembler le plus possible. Et ce faisant, ils risquent de souffrir des mêmes problèmes de  santé que leurs parents.


Vaccins et maladies iatrogènes

Tout un débat que celui des effets secondaires possibles des vaccins et je ne m'aventurerai certainement pas sur ce terrain. Il y a cependant de multiples recherches qui semblent accréditer la thèse selon laquelle, plusieurs mal-a-dit pourraient se développer chez certaines personnes à la suite de ces traitements. 

Quant aux maladies iatrogènes, ce sont des problèmes qui se développent suite à la prise de certains médicaments. Quelques fois, comme on dit, le remède est pire que le mal ! Ce qui tend à confirmer que le mal initial ayant été muselé par un traitement (celui qui traite, ment !), l'intelligence du corps crie, d'une façon différente, son même mal-être. Le problème à cette étape-ci est que ce cri devient encore plus difficile à décoder car à force de museler chaque nouveau symptôme nous nous éloignons de plus en plus de la cause initiale.


Éducation et croyances

Même si l'on considère que nos parents ont fait, en général, de leur mieux avec ce qu'ils avaient comme ressources et ce qu'ils étaient comme personnes, il est certain qu'ils ont eu une influence déterminante sur nous. Et cette influence peut nous avoir inconsciemment conduits vers diverses problématiques.

Les croyances, quant à elles, font parties de l'apprenti-sage et si certaines d'entre elles peuvent être utiles à une époque donnée, elles peuvent également devenir limitatives plus tard et demandent alors à être réévaluées.

Il existe plusieurs catégories de croyances:

-   Inhibitrices: Je ne suis pas aimable !, Je fais toujours des gaffes !, Si je dis ce que je pense,  je risque de ne pas être aimé !, etc.

-    Génératrices: Je peux faire confiance !, On m'aime, on tient compte de moi !, Je peux  arriver à ce que je veux dans la vie !, etc.

 Réelles, objectives et neutres: Le feu brûle !, La chaise est faite pour me porter!, Les  couteaux coupent !, etc.

-    Projections des parents: La vie est difficile !, Il faut souffrir pour être belle !, Le sexe  c'est mal !, On est né pour un p'tit pain !, etc.


Alimentation

Nul n'est besoin d'insister sur ce facteur potentiel de mal-à-dit et les informations à ce sujet sont largement diffusées… comme la désinformation, d'ailleurs! Les théories alimentaires sont tellement nombreuses à l'heure actuelle, qu'il est très difficile de s'y retrouver. La solution passe certainement par une écoute vigilante  de la réaction du corps suite à l'ingestion d'aliments pour déterminer ce qui nous convient ou pas.

De même, chaque personne étant unique, ce qui convient à l'une ne convient pas nécessairement à l'autre. Chose certaine, plus l'aliment est frais, vivant, le moins transformé possible, sans contaminants chimiques, bien combiné avec d'autres, mieux il remplira sa fonction nutritive.


Environnement

Nous pouvons difficilement échapper à la pollution planétaire générée par nos sociétés industrielles. Cependant, comment expliquer que certaines personnes en soient sérieusement affectées et d'autres peu ou pas du tout ?

Vous savez certainement que pour étudier les effets de tel ou tel produit chez l'être humain, les scientifiques utilisent des rats de laboratoire. Les rats sont les êtres vivants les plus semblables à l'homme et une de leurs qualités est leur capacité d'adaptation à l'environnement. Ils peuvent survivre même dans un environnement très pollué et très bien s'adapter à cet environnement. Ainsi en est-il de l'être humain !

Ce qui veut dire que la pollution n'est probablement pas totalement responsable du mal-à-dit chez un individu donné. Il doit d'abord être  fragilisé de l'intérieur pour devenir hypersensible à quelque chose venant de l'extérieur. Sinon, comment se fait-il que tout le monde ne soit pas allergique au pollen, à la poussière, aux arachides, etc.?

Je crois cependant qu'il doit y avoir des limites à l'adaptation à un environnement pollué et au train où vont les choses, la race humaine au complet semble sérieusement menacée. À l'heure actuelle, la pollution la plus insidieuse et la plus préoccupante, est celle des micro-ondes qui nous envahissent de plus en plus et dont nous n'avons aucune idée des impacts sur l'être humain. 

Ces micro-ondes sont en fait, de l'énergie électromagnétique et nous sommes nous-mêmes constitués de ce type énergie. Imaginez les courts circuits potentiels ! De nos jours, on recense de plus en plus de gens  hypersensibles à ces ondes et qui développent des problèmes de santé, souvent difficiles à relier à cette cause.

Est-ce que ceci remet en cause tout ce que j'avance depuis le début au sujet de notre responsabilité totale sur notre santé ? Hé bien je crois que, malgré tout le potentiel que nous ayons de nous défendre contre l'agresseur, nous ne soyons pas en mesure de survivre, par exemple, à une surdose de radiations nucléaires.

En est-il de même avec les micro-ondes ? Je pense que le principe de précaution prévaut et que le moins nous nous exposerons à ce type d'énergie, le mieux nous nous porterons. En fait, de plus en plus de scientifiques nous mettent en garde contre la technologie 5 G qui commence à être mise en place et qui, selon eux, va potentiellement affecter jusqu'à notre ADN.


Sur-stress

État de surchauffe dans lequel se trouve le cerveau qui, ne pouvant solutionner un problème de façon adéquate, va à ce moment cibler une zone ou un organe du corps pour transférer la charge. Il nous permet en fait, de rester en vie pour éventuellement trouver la solution recherchée.


Ex-motions

Il est impossible de bloquer le mouvement de l'énergie et si nous tentons de le faire, si nous gardons à l'intérieur ce qui devrait circuler vers l'extérieur, le corps va traduire ce blocage par une douleur, un malaise, un mal-à-dire.

Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime !


Bénéfices secondaires

Il est évident que consciemment, personne n'aime être malade ! Cependant il est possible, tout à fait inconsciemment, de s'attirer un problème de santé car il peut apporter avec lui certains bénéfices.

Il peut paraître absurde de choisir de souffrir dans son corps pour soulager un mal-être émotif ou psychologique, mais vous verrez dans cette liste, encore une fois non exhaustive, qu'un jour vous avez peut-être, vous aussi, choisi la solution du mal-a-dit.


Se reposer

Il est difficile, voire impossible pour la plupart d'entre nous, d'arrêter de travailler quand nous en ressentons le besoin. Dans les moments d'essoufflement, de stress, de fatigue, le mal-a-dit peut devenir le seul moyen acceptable pour se reposer. La solution passe alors par une bonne grippe, une gastro ou un mal de dos…

Le problème avec cette façon de faire est que nous ne profitons pas pleinement de ce moment de repos désiré, toute notre énergie étant mobilisée pour combattre le mal.

Il est possible qu'il y ait derrière ce processus inconscient, une croyance à l'effet que si nous arrêtons de travailler quand nous en avons besoin et sans être malade, c'est que nous sommes  paresseux.


Fuir un problème ou une situation difficile

Un problème pour lequel on n'envisage aucune solution immédiate, amène ce qu'on peut appeler un conflit qui lui, est vécu comme un sur-stress par le cerveau. L'impuissance ressentie face à ce conflit provoque une surchauffe du cerveau qui pour se protéger de l'explosion et nous maintenir en vie, va distribuer cette surcharge dans le corps physique.

À ce moment, et de façon personnalisée, tant la zone cible dans le corps, que la gravité de l'atteinte, sera fonction de l'importance du conflit et de notre déterminisme énergétique.

Nous nous offrons ainsi un temps d'arrêt qui permet de remettre à plus tard les décisions que nous allons, de toute façon, devoir prendre un jour. Nous gagnons effectivement du temps mais malheureusement, en le payant d'un certain prix.


Recevoir de l'attention

En situation de vulnérabilité causée par le mal-a-dit, nous pouvons peut-être nous permettre de demander l'aide ou l'affection que nous n'aurions jamais osé demander autrement. La croyance pouvant être que c'est une faiblesse de ne pas être capable de se débrouiller seul dans la vie. Nous pouvons aussi vérifier de cette façon si nous comptons pour certaines personnes.

Prenons le cas de Valérie, une jeune femme de 25 ans en couple depuis 1 an et dont la relation avec le conjoint est difficile. Elle se demande toujours si elle est importante pour lui car il n'est pas très affectueux ni très démonstratif. En clair, il ne lui donne pas beaucoup d'attention.

De plus, elle vit une grande insatisfaction concernant son travail qui l'oblige à faire une soixantaine de km par jour et quelques fois, pour ne travailler que quelques heures. Elle se trouve donc en conflit par rapport à un travail exigeant et insatisfaisant doublé d'un doute profond à propos de son conjoint.

La solution se présente pour elle sous forme d'un grave accident de voiture qui la cloue au lit, dans le plâtre, pour plusieurs semaines. De un, elle ne peut plus travailler donc elle règle ce 1er conflit et de deux, elle se donne l'occasion de vérifier si son conjoint va finalement prendre soin d'elle, ce qu'il ne fait pas plus qu'avant l'accident ! Force lui est de constater qu'elle n'a plus rien à attendre de lui et fini donc par se séparer.

Je peux citer aussi le cas dramatique de cette cliente, qui me consultait pour un parkinson rigide et qui prenait du mieux à chaque consultation. À la septième rencontre, elle me remercie chaleureusement de mes bons soins mais m'annonce qu'elle va cesser de venir me voir. Elle a décidé de garder son problème (même si c'est une maladie dégénérative) car depuis qu'elle est malade, son mari a complètement changé d'attitude. Il est maintenant très présent, attentionné et aux petits soins avec elle.

Malgré sa souffrance physique, elle devient la princesse chouchoutée qu'elle a toujours rêvé d'être…


Gagner de l'argent sans travailler

Je me souviens de cet électricien venu me consulter pour des douleurs au cou, me demandant de le soulager… mais pas totalement car il était sur la CSST ! C'est-à-dire qu'il était en congé payé par l'assurance couvrant les accidents de travail et qu'il voulait prolonger ses vacances le plus longtemps possible… mais sans trop avoir mal.


Avoir du pouvoir, contrôler et manipuler l'environnement

Certaines personnes qui accumulent frustrations sur frustrations dans leur vie peuvent aussi choisir le mal-a-dit pour se défouler sur les autres. En effet, le mal-a-dit peut leur donner un certain pouvoir sur l'environnement et de cette façon, leur donner l'impression de finalement contrôler leur propre vie en contrôlant celle des autres. Elles peuvent maintenant exiger certaines choses qu'elles ne se permettaient même pas de demander avant, attirer la sympathie ou la pitié avec leurs plaintes, etc.

Évidemment, cette attitude est tout ce qu'il y a de plus déresponsabilisant mais malheureusement, certaines personnes vont quand même adopter cette stratégie.


Ne pas avoir besoin de satisfaire ses propres attentes, ses propres exigences ou celles des autres

Nous pourrions donner l'exemple de quelqu'un qui s'oblige à performer pour atteindre un but auquel, dans son for intérieur, il ne tient pas réellement mais qui lui a été imposé par ses professeurs, ses parents, sa conjointe, le regard des autres, etc. Plus il se rapproche de ce but, plus il sent qu'il perd sa vie à la gagner ! L'échappatoire, qui sauve la mise et l'honneur, peut se traduire par un gros mal-a-dit ou un accident handicapant. 

Heureusement il y a des bénéfices secondaires plus positifs qui comportent des gains réels.

Permettre de changer de comportement, d'attitude

Lorsque nous sommes conscients que les malaises et mal-a-dit sont là pour nous faire comprendre que quelque chose cloche dans notre stratégie de vie, nous pouvons comprendre le message et saisir cette opportunité pour effectuer les changements qui s'imposent.


Créer un espace qui bouscule notre ancienne façon d'être et d'agir pour nous ouvrir à autre chose

Il n'est pas toujours nécessaire d'avoir décodé la cause d'un mal-a-dit important pour effectuer un changement majeur. Le déséquilibre qu'il crée dans notre vie peut quelques fois, à lui seul, être suffisant pour provoquer les prises de conscience menant à une vie plus riche et satisfaisante.


Permettre de soulager la pression du sur-stress au cerveau pour nous donner du temps

Du temps pour comprendre des choses et peut-être changer, voir se transformer, installer des nouvelles stratégies, trouver des solutions…

Peut-être du temps pour procréer et assurer la survie de l'espèce…

Du temps pour aider le clan, transmettre nos connaissances…


Offrir une opportunité de croissance

Le mal-a-dit peut nous lancer sur la piste de la responsabilisation pour atteindre un plus grand développement émotionnel, une plus grande maturité affective, un épanouissement personnel. Il peut être le déclencheur d'une toute nouvelle vie qui nous appartienne en propre, une remise au monde qui nous libère du carcan de notre histoire personnelle.

En guise de conclusion à ce chapitre, vous conviendrez avec moi que nous ne sommes pas obligé d'attendre ce genre de messages pour ajuster nos vies. Mais s'ils devaient se présenter, essayons de les voir comme une opportunité plutôt qu'une calamité. Et, malgré les efforts inhérents à l'entraînement quotidien pour développer sa vigilance et sa responsabilisation, le résultat en vaut certainement…la joie !


P.S. Et les accidents dans tout ça ? Hé bien étant donné que nous créons notre vie dans tous ses aspects, nous pouvons aussi inconsciemment, nous servir de l'environnement pour faire passer le message. Cf.  l'exemple de Valérie sous recevoir de l'attention.

Souvenez-vous que le hasard n'existe pas !




vendredi 9 septembre 2011

Les spirales


Nous nous sentons bien... et tout à coup, sans crier gare, un symptôme s'installe. Un inconfort, un malaise, une douleur, se manifestent dans un endroit spécifique du corps et prennent de l'ampleur au fil des jours qui suivent. Les malaises et le mal-a-dit semblent s'installer comme ça, spontanément, par "hasard".

Si vous avez lu  tout ce qui précède, vous savez maintenant qu'il n'en est rien et que tout a commencé dans l'énergie avant de s'installer dans le corps physique. C'est toujours le même principe qui prévaut, l'é/motion (énergie en mouvement) s'est bloquée quelque part et le corps, dans son intelligence, essaye de nous le faire comprendre à sa façon.

En fait, ce blocage d'énergie s'est intensifié par étapes, une sorte de spirale qui nous amène graduellement vers le mal-a-dit. Si je parle ici de spirale, c'est pour imager le processus, pour comprendre que chaque étape se fond avec la suivante qui engendre à son tour la prochaine et ainsi de suite.



La spirale descendante

La première étape dans cette descente vers le mal-a-dit, c'est la résistance!

Résistance à laisser être ce qui veut être, à laisser vivre ce qui veut se vivre, à exprimer ce qui va, à plus ou moins long terme, s'imprimer! Résistance à l'adaptation, à l'acceptation, au changement, à la transformation!

Cette résistance est l'un des attributs de l'élément TERRE dont l'ex/motion (hors du mouvement) est la peur.

La peur est l'ex/motion la plus limitative qui soit. Ne dit-on pas que la peur paralyse? Bien sûr, nous pouvons aussi ressentir la peur et ne pas se laisser arrêter par elle quand nous avons développé sa polarité, le courage...

Cette peur réveille toutes les autres ex/motions. Nous pouvons être envahis par l'insatisfaction, la colère, l'attachement, la peine qui jaillissent des profondeurs de l'inconscient et nous perdons alors le contrôle.

Dans cette "panique" nous réagissons! Nous sommes en réaction au lieu d'être simplement dans l'action et c'est alors que s'installe la confusion. Le cerveau ne pouvant gérer ce désordre, le corps prend alors la relève pour l'exprimer à travers le mal-a-dit.

En fait, le cerveau aspire toujours à l'équilibre et à la paix (ÉTHER) et ce message, ce mal qui dit, est simplement là pour nous faire comprendre que quelque chose cloche dans la gestion de notre Être. Ce message est en fait la solution qui, si on lui porte attention, nous permettra de rectifier le tir afin de remettre l'énergie en mouvement.


RÉSISTANCE (Terre)
        
engendre les
                                                  
EX/MOTIONS (Eau)

qui suscitent la

RÉACTION (Feu)

conduisant à la

CONFUSION (Air)

qui mène au

MAL-A-DIT (Éther)

Évidemment, il nous est possible de renverser la vapeur à n'importe laquelle de ces étapes pour éviter le mal-a-dit. La vigilance, la conscience et la responsabilisation sont les outils qui nous permettent d'éviter de passer par les malaises du corps et de revenir dans le flot d'énergie.


La spirale ascendante

De même qu'il existe une spirale descendante vers le mal-a-dit, il existe une spirale ascendante vers la guérison.

La patience est première étape dans ce processus. La patience qui nous permet de ne pas tout de suite chercher à faire taire le symptôme car ce symptôme c'est le "saint homme" qui essaie de nous dire que quelque chose cloche dans notre gestion énergétique d'une situation donnée.

Ce qui cloche, c'est toujours une résistance et nous résistons parce que la situation réveille une douleur enfouie quelque part au fond de nous. Donnons-nous le temps nécessaire  pour explorer cette porte ouverte sur une souffrance qui nous habite peut-être depuis très longtemps.

Cultivons cette patience qui nous amène à vivre une expérience différente. L'expérience de ne pas chercher à fuir mais plutôt à ressentir, observer, questionner. En laissant le mouvement être, en se laissant vivre ce moment avec présence et conscience, l'expérience nous procure la confiance. Confiance en nos ressources, en notre pouvoir personnel, confiance qu'il y a derrière tout ça un cadeau, un enseignement bénéfique à notre croissance, à notre évolution.

Ces étapes nous orientent vers la compréhension de ce qui nous a conduit au mal-a-dit et cette compréhension nous sert de tremplin vers la guérison. Quand nous comprenons ce qui s'est passé, quand nous prenons conscience du moment où nous avons inhibé notre action, où nous avons résisté au lieu de laisser l'énergie circuler, nous avons alors le pouvoir de lâcher-prise et de remettre l'énergie en mouvement.

PATIENCE (Terre)

nous amène à vivre l'

EXPÉRIENCE (Eau)

ce qui nous donne

CONFIANCE (Feu)

et nous guide vers la

COMPRÉHENSION (Air)

antichambre de la

GUÉRISON (Éther)

Savoir, c'est pouvoir! Encore faut-il vouloir et surtout, agir! Car ce n'est pas suffisant de savoir, pouvoir et vouloir, il faut poser un geste de transformation. Et s'il n'est pas possible, pour toutes les bonnes raisons du monde, de poser ce geste maintenant, c'est qu'il y a encore une certaine résistance quelque part dans notre être.

Reconnaissant cette résistance et aussi sa cause, une ou l'autre des ex/motions, nous revenons tout de suite à la première étape vers la guérison, la patience. Cette patience qui est maintenant supportée par la tolérance. Tolérance envers soi-même, acceptation du fait que nous ne soyons pas capables de changer les choses à ce moment précis de notre vie.

Car nous sommes conscients maintenant que tout dépend de nous, que nous avons créé ce malaise pour notre apprentissage et que, en temps et lieu, avec le courage,  la persévérance et l'amour de soi, nous poserons le geste guérisseur.

Cette nouvelle perception de ce qui nous arrive, ce regard intérieur qui se développe, cette responsabilisation qui nous redonne notre pouvoir personnel, sont une expérience en soi qui bâtit encore un peu plus la confiance.

La compréhension s'élargie, la conscience s'ouvre à quelque chose de plus grand que notre égo, à l'Amour qui guérit!



dimanche 10 avril 2011

Les Latéralités

Quand un problème localisé se présente (tendinite à l'épaule, douleur à un genou, conjonctivite à un œil par exemple), une aide des plus précieuse pour en trouver le sens est de prendre sa latéralité en compte.

Quel est le côté du corps affecté ?

Chez un droitier, le côté droit du corps est généralement associé à l'aspect masculin des choses et le côté gauche à l'aspect féminin. Chez un gaucher, c'est le côté gauche qui est lié à l'aspect masculin et le côté droit à l'aspect féminin.

La latéralité nous permet de mieux cibler les questions que l'on doit se poser pour décoder la cause réelle de ce qui nous afflige et de permettre ainsi l'auto guérison.

Voici une liste non-exhaustive de certaines des composantes de ces deux aspects.

Aspect masculin 
L'homme                      
Le père
Le conjoint
Le futur (présent/futur)
L'argent
Le travail
La compétition
L'agressivité
L'action 
Le faire
La recherche de solutions
L'émissivité
Le rationnel
L'analyse
Le conscient
La productivité
Le calcul
L'objectivité
Le jugement

Aspect féminin
La femme
La mère
La conjointe
Le passé (présent/passé)
La famille
Les enfants (garçons et filles)
L'intuition
La créativité
Le ressenti
L'être
Soi-même (homme et femme)
La réceptivité
L'irrationnel
L'imagination, le rêve
L'inconscient
L'entretient (prendre soin)
L'affectivité
La subjectivité
L'empathie

Donc, par exemple, un problème du côté droit pour un droitier peut avoir pour déclencheur le travail et/ou le futur et/ou le conjoint et/ou l'argent, etc.

Un problème du côté gauche peut avoir rapport à la famille et/ou le passé et/ou la femme, et/ou soi-même etc.

Le et/ou est très important car il ne faut pas s'attendre à ce que toutes les composantes de la latéralité soient touchées mais plutôt l'une ou l'autre et quelques fois, l'une et l'autre.

Généralement aussi,

- L'arrière du corps correspond au passé
  (ça peut être un passé récent ou très lointain).

- Le devant correspond au futur
  (du futur immédiat à un futur éloigné).

- Les côtés sont plus spécifiquement associés au présent.


Prenons un exemple concret !

Manon, 39 ans, Vierge ascendant Cancer, mère de famille, s'est brisé une côte du côté gauche lors d'une banale chute.

La 1ère question est: quand est-ce arrivé ?

Manon commence alors à raconter comment c'est arrivé… ce qui n'est absolument pas important pour comprendre pourquoi l'accident est survenu.

Alors, quand est-ce arrivé? - Il y a 2 semaines.

2e question: que viviez-vous à ce moment? Qu'est-ce qui se passait dans votre vie ?
- C'est arrivé le jour où mon fils de 17 ans a obtenu son permis de conduire.

La 3e question (en fait une sous-question 2): Que viviez-vous émotionnellement en rapport avec le fait que votre fils ait son permis de conduire ? - J'étais contente pour lui.

Si la joie avait véritablement habité Manon, il n'y avait aucune raison qu'elle se fracture une côte et nous devrions alors chercher ailleurs la cause de sa chute. Cependant, quand on regarde la latéralité gauche, nous y retrouvons entre autre les enfants. De plus, nous savons maintenant que les côtés du corps sont associés au moment présent. Nous pouvons donc émettre l'hypothèse que cet événement est possiblement relié au fait que son fils vient d'obtenir son permis de conduire.

Étant donné que même les accidents sont le résultat d'une ex/motion, allons explorer laquelle ou lesquelles sont en cause, à partir des énergies dominantes chez Manon. La vierge est un signe de Terre et l'ex/motion reliée à la Terre est la peur. Le cancer est un signe d'Eau dont l'ex/motion est l'attachement.

L'événement, vécu avec enthousiasme par le fils, est perçu très différemment par la mère qui, soit n'est pas à l'écoute de ses réels sentiments, soit n'ose pas les exprimer pour ne pas ternir la joie que son fils éprouve.

En fait, intérieurement, Manon vit une grande inquiétude (insécurité-peur de l'énergie Terre) car pour elle, voiture égale possibilité d'accident. De plus, l'autonomie que le permis de conduire procure à son fils va faire en sorte qu'il sera possiblement moins souvent à la maison et ceci titille l'attachement de l'énergie Eau.

Si Manon avait été plus consciente de ce qui l'habitait à ce moment et surtout, si elle l'avait exprimé, elle aurait ainsi permis  à l'énergie de circuler et l'accident n'aurait eu sa raison d'être. Souvenez-vous que: Tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime !

L'intensité de l'ex/motion devait absolument se manifester car l'énergie doit toujours être en mouvement.  Alors le corps, dans sa sagesse, a trouvé un exutoire, un moyen d'exprimer cette ex/motion en créant la chute et  la côte brisée. La douleur extérieure étant directement proportionnelle à la douleur intérieure. La douleur physique est souvent la façon d'exprimer ce que nous croyons inexprimable. Ce qui ne se dit pas en mots, se dit en maux !

Nous nous souviendrons que les os représentent, entre autres, l'énergie Terre dans le corps et nous comprenons ici la logique du déterminisme énergétique. Un des deux éléments dominant chez Manon est la Terre et la conséquence de l'ex/motion (la peur) s'est manifestée dans une zone Terre. Elle aurait pu tout aussi bien souffrir de constipation (zone cible de la vierge) pendant quelques jours mais il faut croire que la peur était intense au point de briser un os.

En comparaison, chez un signe de Feu l'ex/motion aurait pu déclencher une gastralgie spontanée (Lion), une migraine (Bélier) ou bien la même chute aurait pu occasionner une blessure à la cuisse (Sagittaire), etc.

En résumé:

Accident : côte gauche brisée.

Déclencheur : ex/motion de peur et d'attachement

Latéralité : gauche = enfant
                  côté du corps = moment présent

Logique énergétique : dominante Terre = os

Manon a très bien accepté ce décodage et réalisé les ex/motions qui l'habitaient vraiment. La question est maintenant de savoir quel enseignement elle peut tirer de cette aventure. L'accident ne serait pas arrivé si elle avait exprimé ses ex/motions mais elle ne se l'est pas permise. Possiblement parce qu'elle n'en était pas assez consciente ou possiblement qu'elle s'est retenu pour ne pas gâcher la joie de son fils. Pourtant, la solution est toujours dans l'expression ! Car l'ex/pression c'est être hors de la pression ou dit autrement, enlever la pression de…

Elle aurait pu tout simplement souligner qu'elle était contente pour lui et même fière de lui et du même souffle, lui partager ce que ça lui faisait vivre intérieurement. Peut importe à ce moment-là si son fils l'avait rassurée ou pas, l'essentiel est qu'en se disant, elle aurait permis à l'énergie de circuler. Forte de cet apprentissage, Manon va peut-être, à l'avenir, mieux s'observer et être plus à l'écoute de ses mouvements intérieurs pour éviter un autre incident du genre, un malaise ou une maladie.

C'est le gain que nous faisons à chaque fois que nous essayons de trouver le sens de ce qui nous arrive. À chaque fois, c'est une pratique de conscientisation, d'écoute intérieure qui va faire en sorte que nous aurons de moins en moins besoin de souffrir dans notre corps pour libérer l'é/motion (énergie en mouvement).

De plus, si d'aventure le corps nous parle à nouveau, la prise de conscience et la recherche de la cause réelle nous permettront de nous ajuster et donc possiblement, de souffrir moins longtemps et/ou moins intensément.

jeudi 17 mars 2011

Les cinq questions


Pour avoir une prise sur le malaise ou le mal-a-dit qui nous affecte, pour pouvoir s'en guérir, il y a cinq questions que nous devons nous poser.

1) Depuis quand les symptômes sont-ils présents ?

2) Qu'est-ce que je vivais émotionnellement à ce moment ?

3) Ai-je déjà eu ces symptômes par le passé ?

4) À quoi sert la partie du corps touchée ?

5) Quel côté du corps est touché ?

Il est en effet primordial d'essayer de situer dans le temps l'apparition des premiers symptômes pour ensuite nous questionner sur ce que nous vivions à ce moment-là, dans les heures ou les jours précédents.

Il y a forcément eu un déclencheur quelconque, une situation, une interrelation qui nous a fait vivre une ex/motion, qui a fait en sorte que nous avons bloqué un mouvement, imprimé un ressenti. Ce mouvement arrêté, non-exprimé, est à l'origine du ralentissement énergétique manifesté par un symptôme, un accident ou un incident si banal soit-il comme de se cogner un orteil ou se couper un doigt.

Quelle ex/motion avons-nous vécu en rapport avec ce déclencheur ? De la peine ? De l'insatisfaction ? De l'envie ? De la frustration ? De la colère ? De l'impuissance ? De la peur ?

Quand nous identifions cette ex/motion, nous avons toute suite la solution… qui est d'aller vers son contraire, l'é/motion ! Il s'agit simplement de reconnaître notre ressenti et autant que possible, de l'exprimer. Ceci devrait nous permettre de relancer l'énergie, d'aller vers la joie, la satisfaction, le pardon et le lâcher prise, le détachement ou le courage.

Pas facile me direz vous ? Hé bien vous avez entièrement raison ! Il peut être difficile de changer, de se vivre de façon différente, en totale responsabilité. C'est en fait, une transformation majeure qui demande une grande capacité d'introspection et d'humilité, le courage de se remettre en question, de questionner ses croyances et de conscientiser ses patterns de vie.

Mais avons-nous d'autres choix ? Bien sûr, nous pouvons endurer le symptôme, soulager la douleur par la médication, nous faire opérer, accepter de vivre avec le mal-qui-dit, etc.

Éventuellement, avec la médication ou l'opération, nous pouvons même nous penser guéris ! Mais si la cause n'a pas été abordée, questionnée, le mal, l'ex/motion va se manifester de nouveau suite à un autre déclencheur du même genre et si nous faisons taire le symptôme (le saint homme), le mal va chercher à se dire encore et possiblement, se dire autrement. Il va peut-être se manifester sous une autre forme, dans une autre partie du corps, un autre organe, dans l'espoir que nous finirons par comprendre le message.

Le problème c'est qu'au fil du temps, quand le mal change de place, change de forme, il devient plus difficile encore de remonter à la source, de comprendre le message initial ! Heureusement il nous reste toujours la piste de l'élément auquel appartient la partie du corps ou l'organe touché et en identifiant l'élément, nous pouvons identifier l'ex/motion en cause.

Si d'aventure, le même problème se présentait à nouveau, nous pouvons nous poser la troisième question : Ai-je déjà eu ces mêmes symptômes ? Et si oui, qu'est-ce que je vivais à l'époque qui peut ressembler à ce que je vis maintenant ? Est-ce qu'il peut y avoir une similitude entre les déclencheurs ?

Il devrait être plus motivant, sans être nécessairement plus facile, de travailler à changer une façon d'être qui nous nuit systématiquement, surtout si nous identifions l'ex/motion responsable. La clé de la transformation se trouve certainement dans l'entrainement, une pratique quotidienne de la responsabilisation, de l'observation et de la vigilance.

Et maintenant, si la réponse est non, s'il s'agit d'un nouveau symptôme, nous revenons à la question 2 : Qu'est-ce que j'ai vécu dernièrement, qu'est-ce qui m'habitait à ce moment que je n'ai pas exprimé ?

À quoi sert cette partie du corps, cet organe, cette zone ? Cette question peut nous donner des pistes de solutions si nous n'arrivons pas à savoir quand le problème a réellement commencé ou à nous rappeler ce que nous vivions à ce moment.

Évidemment, il y a des parties du corps plus facile à décoder que d'autres, comme les oreilles qui servent à entendre, les yeux qui servent à voir, les jambes qui nous supportent et nous font avancer. Qu'est-ce que je ne veux pas ou ne peux pas entendre ou voir ? Qu'est-ce qui m'empêche d'aller de l'avant ?

Un problème d'estomac peut vouloir me dire la difficulté à digérer certains propos qui m'ont été adressés, une situation, une personne, moi-même, la vie en général peut-être. Un mal de tête peut vouloir me parler de la surchauffe du cerveau qui cherche une solution à un problème. Un mal d'épaules peut représenter la charge que je porte, etc., etc.

Je donnais précédemment l'exemple de se cogner un orteil ou de se couper un doigt, ce sont de petits incidents sans conséquences mais qui peuvent nous servir d'entrainement pour les plus gros problèmes. À quoi pensiez-vous quand l'incident s'est produit ? Quelle ex/motion vous habitait à ce moment ? À quel élément appartient ce doigt ou cet orteil ? L'élément vous donne l'ex/motion (blocage) qui a causé cet incident et sa polarité, l'é/motion (énergie en mouvement) qui amène la transformation.

Plus nous nous pratiquons à décoder tout ce qui nous arrive (malaises, accidents, incidents), plus nous prenons conscience que nous avons créé cette situation et donc que nous avons aussi le pouvoir d'en guérir et de créer des choses plus positives dans notre vie.

Voici un exemple cocasse qui démontre comment l'énergie doit toujours circuler et que si nous tentons de la bloquer, si nous n'exprimons pas l'ex/motion qui nous habite, c'est le corps qui va prendre la charge et qui va l'exprimer à sa façon.

Lors d'un atelier sur la compréhension de la maladie, j'interagissais avec une personne dont les symptômes s'étaient grandement atténués suite au décodage que nous en avions fait la semaine précédente. Cependant, elle ne donnait aucun crédit à sa prise de conscience, préférant mettre son amélioration sur le compte du temps qui passe. Je n'en laissai rien paraître mais intérieurement je me sentais un peu frustré de son attitude.

Ce soir là, il y avait un chien dans la salle de cours et il me mordillait gentiment le bout de la sandale depuis quelques minutes car tout en parlant, je l'agaçais avec mon pied. Hé bien, au moment où je commençais à crisper un peu à l'intérieur, au moment où la frustration (légère mais réelle) voulu s'installer, le chien décide de me mordre un orteil. Et il ne mord pas n'importe quel orteil, il mord le troisième, celui du Feu, celui des frustrations !!

J'aurais pu pester contre ce chien et même peut-être vouloir me venger en le frappant mais c'eut été une façon déresponsabilisée de réagir à mon ex/motion intérieure. Au contraire, loin de me fâcher après le chien,  j'ai tout de suite compris le message et j'ai instantanément lâché prise (é/motion Feu) sur cette frustration (ex-motion Feu). Je me suis mis à rire (mouvement Feu) de bon cœur tout en partageant cette expérience avec les participants.

Je vous encourage à vous pratiquer avec des petits incidents de ce genre, même si ce n'est rien de grave et surtout si ce n'est pas grave car il est beaucoup plus facile de comprendre et de réajuster des petits incidents que de gros mal-a-dit. Non seulement en se pratiquant ainsi nous cessons d'accumuler, d'imprimer, mais de cette façon, nous exerçons notre vigilance pour éviter un jour, des problèmes possiblement plus graves.

La dernière question sur le côté affecté par le malaise, l'accident ou l'incident, donne aussi plusieurs pistes de compréhension. (voir l'article sur les latéralités)

mercredi 9 février 2011

Responsabilisation, observation et vigilance

Si nous nous reportons aux cinq principes de base pour une meilleure gestion de la santé, que nous avons vu au début, il semble évident que la clé de cette gestion est la responsabilisation.

Nous ne pouvons gérer que ce que nous connaissons, donc notre responsabilité première serait de se connaître le mieux possible. Se connaître et surtout se reconnaître, sans complaisance, avec lucidité, dans nos forces et nos faiblesses, nos qualités et nos défauts. L'époque dans laquelle nous vivons n'a jamais été aussi riche en outils de connaissance de soi. Livres, conférences, ateliers de croissance personnelle, tout est là pour nous permettre de mieux se connaître. À nous de choisir ce qui nous aidera à grandir…

Et maintenant que nous en savons un peu plus sur les cinq éléments qui nous constituent, nous sommes encore plus outillés pour comprendre notre fonctionnement. Nous pouvons en déduire que nous ne sommes pas que des mécaniques physiques mais que nous sommes avant tout des êtres d'énergie. En ce sens, la cause réelle des malaises et des mal-a-dit qui affectent notre corps physique est en premier lieu, énergétique et émotionnelle.

Ce savoir nous donne le pouvoir, le pouvoir de changer nos vies, le pouvoir éventuellement de guérir. Encore faut-il que nous le voulions et surtout que nous agissions en conséquence !

Un des outils pour passer du savoir à l'agir est l'observation. Nous avons besoin d'être présents à nous-mêmes, à ce que nous pensons, à ce que nous faisons, à ce que nous disons, à notre échange avec l'environnement. Cette observation nous amène à une meilleure connaissance de soi donc à une disposition toujours plus grande à mieux se vivre.

L'observation est primordiale pour déterminer si nous sommes é/motion (énergie en mouvement) ou ex/motion (hors du mouvement) dans une situation, une circonstance donnée ou dans un échange particulier avec l'environnement.

Nous devenons donc responsables et nous nous observons de plus en plus. Nous observons nos comportements, notre façon de penser, d'agir et de réagir. Nous observons les mouvements intérieurs que nous bloquons ou que nous laissons s'exprimer, etc. Et nous réalisons probablement que nous devons apporter certains changements pour guérir et/ou mieux vivre notre vie. C'est alors que la vigilance entre en scène !

Selon le petit Larousse, la vigilance est : une attention vive, une surveillance soutenue. Contrairement à l'observation qui est plutôt yin c'est-à-dire passive, la vigilance elle est yang, proactive. Cette attention, cette surveillance soutenue, est nécessaire pour atteindre le changement souhaité qui lui, ne se réalisera qu'avec beaucoup de constance et de détermination.

Cette vigilance nécessaire pourrait se vivre comme contraignante et même épuisante pour certains, mais il faut la voir comme un entraînement, exactement comme lorsqu'on s'entraîne au gym pour augmenter sa masse musculaire ou perdre du poids.

Si difficile que puisse sembler cette pratique au début, elle se transforme au fil du temps en une façon de vivre de plus en plus ludique et agréable. C'est qu'il y a des résultats après un certain temps, comme dans tout entraînement et ces gains nous encouragent. La pratique n'est plus une corvée mais devient un mode de vie que nous adoptons volontairement.

Le résultat c'est que nous nous connaissons mieux, nous agissons de plus en plus au lieu de réagir, nous gérons mieux toutes nos composantes (physique, mentale, émotionnelle, relationnelle) avec beaucoup plus de souplesse et d'efficacité. Nous accumulons ainsi beaucoup plus d'énergie pour nous aimer davantage, aller vers nos passions, relever de nouveaux défis ou tout simplement mieux vivre notre quotidien en santé.

Dans le cas d'un mal-a-dit, l'habitude d'observer sa vie va nous être fort utile pour déterminer quand le malaise à débuté car c'est là que se trouve la clé. Que vivions-nous à ce moment, qu'est-ce qui nous a amené dans l'ex/motion, quel mouvement avons-nous bloqué ?