mercredi 9 février 2011

Responsabilisation, observation et vigilance

Si nous nous reportons aux cinq principes de base pour une meilleure gestion de la santé, que nous avons vu au début, il semble évident que la clé de cette gestion est la responsabilisation.

Nous ne pouvons gérer que ce que nous connaissons, donc notre responsabilité première serait de se connaître le mieux possible. Se connaître et surtout se reconnaître, sans complaisance, avec lucidité, dans nos forces et nos faiblesses, nos qualités et nos défauts. L'époque dans laquelle nous vivons n'a jamais été aussi riche en outils de connaissance de soi. Livres, conférences, ateliers de croissance personnelle, tout est là pour nous permettre de mieux se connaître. À nous de choisir ce qui nous aidera à grandir…

Et maintenant que nous en savons un peu plus sur les cinq éléments qui nous constituent, nous sommes encore plus outillés pour comprendre notre fonctionnement. Nous pouvons en déduire que nous ne sommes pas que des mécaniques physiques mais que nous sommes avant tout des êtres d'énergie. En ce sens, la cause réelle des malaises et des mal-a-dit qui affectent notre corps physique est en premier lieu, énergétique et émotionnelle.

Ce savoir nous donne le pouvoir, le pouvoir de changer nos vies, le pouvoir éventuellement de guérir. Encore faut-il que nous le voulions et surtout que nous agissions en conséquence !

Un des outils pour passer du savoir à l'agir est l'observation. Nous avons besoin d'être présents à nous-mêmes, à ce que nous pensons, à ce que nous faisons, à ce que nous disons, à notre échange avec l'environnement. Cette observation nous amène à une meilleure connaissance de soi donc à une disposition toujours plus grande à mieux se vivre.

L'observation est primordiale pour déterminer si nous sommes é/motion (énergie en mouvement) ou ex/motion (hors du mouvement) dans une situation, une circonstance donnée ou dans un échange particulier avec l'environnement.

Nous devenons donc responsables et nous nous observons de plus en plus. Nous observons nos comportements, notre façon de penser, d'agir et de réagir. Nous observons les mouvements intérieurs que nous bloquons ou que nous laissons s'exprimer, etc. Et nous réalisons probablement que nous devons apporter certains changements pour guérir et/ou mieux vivre notre vie. C'est alors que la vigilance entre en scène !

Selon le petit Larousse, la vigilance est : une attention vive, une surveillance soutenue. Contrairement à l'observation qui est plutôt yin c'est-à-dire passive, la vigilance elle est yang, proactive. Cette attention, cette surveillance soutenue, est nécessaire pour atteindre le changement souhaité qui lui, ne se réalisera qu'avec beaucoup de constance et de détermination.

Cette vigilance nécessaire pourrait se vivre comme contraignante et même épuisante pour certains, mais il faut la voir comme un entraînement, exactement comme lorsqu'on s'entraîne au gym pour augmenter sa masse musculaire ou perdre du poids.

Si difficile que puisse sembler cette pratique au début, elle se transforme au fil du temps en une façon de vivre de plus en plus ludique et agréable. C'est qu'il y a des résultats après un certain temps, comme dans tout entraînement et ces gains nous encouragent. La pratique n'est plus une corvée mais devient un mode de vie que nous adoptons volontairement.

Le résultat c'est que nous nous connaissons mieux, nous agissons de plus en plus au lieu de réagir, nous gérons mieux toutes nos composantes (physique, mentale, émotionnelle, relationnelle) avec beaucoup plus de souplesse et d'efficacité. Nous accumulons ainsi beaucoup plus d'énergie pour nous aimer davantage, aller vers nos passions, relever de nouveaux défis ou tout simplement mieux vivre notre quotidien en santé.

Dans le cas d'un mal-a-dit, l'habitude d'observer sa vie va nous être fort utile pour déterminer quand le malaise à débuté car c'est là que se trouve la clé. Que vivions-nous à ce moment, qu'est-ce qui nous a amené dans l'ex/motion, quel mouvement avons-nous bloqué ?