lundi 1 mars 2010

Ce qu'ils ont dit...

L'idée d'une médecine intégrale, c'est-à-dire une médecine qui est consciente du lien corps-esprit et qui en tient compte, est vieille comme le monde. Plusieurs penseurs, philosophes et médecins ont bien essayé au fil des siècles de conscientiser leurs patients et leurs collègues au fait que la réponse à la maladie était peut-être au cœur même du malade et que celui-ci avait possiblement une certaine responsabilité dans sa guérison.

Ils se sont heurtés à leur époque et d'autres se heurtent encore aujourd'hui à un establishment qui tient à garder le contrôle sur leurs patients et le pouvoir sur leur santé.

Voici ce qu'ont dit à ce propos certaines personnes connues:

Platon (428-348 av. J.-C.)
Philosophe grec qui dénonçait, il y a 23 siècles
…la folie de vouloir guérir le corps sans vouloir guérir l'esprit.

Paracelse (1493-1541)
Médecin suisse défroqué après avoir déclaré que la médecine qu'il pratiquait était fausse et qu'il devait tenter une nouvelle approche. Environnementaliste, inspirateur de l'homéopathie, innovateur, intéressé par l'astrologie, l'alchimie et la magie, il cherchait à trouver dans l'homme ce qui guérit l'homme.

SAMUEL HAHNEMANN (1755-1843)
Médecin allemand défroqué, inventeur de l'homéopathie, une médecine qui soigne un individu plutôt qu'une maladie. Déçu des limites de la médecine, il aurait dit : - Je ne veux pas prendre le risque de causer du tort !
Toute guérison qui ne vient pas de l'intérieur est préjudiciable. Une apparente guérison du corps obtenue par des moyens matériels ou par l'intermédiaire d'une autre personne sans participation personnelle, sans travail sur soi, peut procurer un soulagement physique mais elle risque très souvent de déplacer le problème si la leçon du mal n'a pas été apprise. La maladie commence quand nous justifions par l'extérieur, le malaise intérieur !

GEORG GRODDECK (1866-1934)
Médecin allemand, père de la médecine psychosomatique, psychanalyste inventeur du concept du Ça, repris par Freud. Pour Groddeck, le Ça représente la force inconnue qui gouverne les gens et qui est à la source de toute maladie physique. Se refusant à accepter la division du corps et de l'esprit en deux compartiments, il déclara : - Nous fabriquons nos maladies mentales et physiques de la même manière. La maladie est pour le patient, le moyen de survivre.

CARL GUSTAV JUNG (1875-1961)
Psychiatre-psychanalyste. - La maladie est l'effort que fait la nature pour guérir l'homme. Nous pouvons donc apprendre beaucoup de la maladie pour notre retour à la santé.

RANDOLPH STONE (1890-1981)
Détenteur de doctorats en ostéopathie, chiropratique, naturopathie, diplômé en neuropathie et naprapathie, il obtient sa licence d'état en 1914 avec mention autres pratiques, ce qui lui donne le droit de soigner ses patients sans utiliser de médicaments chimiques ni de chirurgie. Il développe la Thérapie de la Polarité, synthèse d'essence énergétique de plusieurs approches thérapeutiques tant orientales qu'occidentales.
- Le principe énergétique est un concept atomique; il correspond à une science du futur. Si nous n'essayons pas de le comprendre maintenant, nous devrons le faire plus tard, par nécessité. L'approche mécanique est complètement périmée comparée au principe énergétique. Pour se tenir au courant et être efficaces dans notre recherche thérapeutique, il nous faut suivre la tendance actuelle et aller au-delà des mécaniques et de la chimie.

YVAN AMAR (1950-1999)
Philosophe novateur et écrivain. - Si quelqu'un me guérit et me retire mon mal, j'entend aussi qu'il me hisse au niveau de conscience que j'aurais atteint si j'avais moi-même résolu ce que ce mal devait m'apprendre. Sinon, s'il me laisse dans le même état de conscience après m'avoir retiré mon mal, il me vole l'outil de ma croissance que peut être cette maladie.

PATRICK OBISSIER
Thérapeute contemporain et auteur. - Ce n'est pas de nouveaux remèdes dont les hommes ont besoin, mais de nouvelles aptitudes à mettre de la conscience. Guérir est un phénomène naturel ! C'est de ne pas guérir qui est anormal pour la nature. Pour guérir, le cerveau attend l'information que le conflit est résolu ou dépassé.